top of page

La Médecine est art et non une science


Dans une science il y a la notion d’exactitude, d’universalité et de vérification selon certaines lois exprimées. La médecine est un art qui a pour mission la conservation et le rétablissement de la santé, la prévention et le soin des maladies.

C’est un ensemble de techniques et de pratiques divergentes d’un pays à l’autre, d’un praticien à l’autre. La peur de la mort et de la souffrance génère l’envie de faire de la médecine une science. Mais chaque être humain est différent et réagit différemment à un traitement donné car chaque être humain est unique et a ses propres particularités.


Lorsque l’on désire soigner une personne, il est nécessaire de prendre en compte son parcours de vie, ses antécédents pathologiques et émotionnels et son état de santé global pour choisir le traitement et les conseils nutritionnels qui lui seront le plus appropriés.


La médecine est différente d’un pays à l’autre, d’une tradition à l’autre, d’une époque à l’autre. Elle est plus ou moins emprunte de spiritualité ou de cartésianisme. Elle diffère d’un praticien à l’autre, selon ses convictions, ses expériences et son intuition. La capacité de pratiquer la médecine peut relever du don ou de l’observation, de la transmission ou encore de l’expérimentation.


La pensée unique n’a rien à faire en médecine. La diversité est vitale, elle fait partie de la vie. Toutes les approches de guérison ont leur raison d’être et leurs compétences à partir du moment où le résultat est là : l’évolution de la personne soignée.


En médecine, seule la complémentarité, l’ouverture d’esprit et la diversité peuvent aider à la guérison et faire sens.


La vie est un phénomène complexe qui nous dépasse tous, et nous ne pourrons jamais complètement comprendre comment fonctionne un corps humain. Ceux qui le croient sont bercés d’illusions. Ceux qui l’espèrent, seront tôt ou tard déçus.


En médecine, plus on en sait, moins on en sait.


Notre monde est infini tant au niveau du macrocosme que du microcosme, et les réactions chimiques biologiques ne seront jamais toutes connues tant notre santé est influencée par la pensée, la physique et l’environnement. En tant que praticien, il s’agit d’être humble et de faire de son mieux, en étant à l’écoute de l’autre, de ses besoins. La guérison n’est pas en notre pouvoir, elle nous dépassera toujours. Elle appartient principalement à la personne soignée.


Marie-Eve Kappler, Naturopathe


51 vues0 commentaire
bottom of page